Publié dans Société

Expédition au mont Everest - Plus qu’un tiers du chemin à atteindre pour la famille Bouka

Publié le lundi, 05 mai 2025

Actuellement localisés à 6.500m d’altitude. Zouzar Bouka et ses deux fils Raïs et Raj- Alexandre continuent de faire parler d’eux, avec leur participation à l’ascension au mont Everest. Il s’agit, rappelons-le, de la plus haute montagne du monde, atteignant une hauteur de 8.848 mètres, située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et la Chine. Après quelques jours passés au camp de base, cette famille originaire de Madagascar a pu progresser sur deux camps, dont le dernier a été atteint le 3 mai dernier. Ils y ont passé la première nuit dans un endroit presque isolé. Parmi les défis relevés figure le passage de la cascade de glace de Khumbu. C’est une vaste zone glaciaire, située après le camp de base, à 5.484 m d’altitude, en direction du camp 1. Entre les crevasses béantes, les ponts de glace fragiles et les immenses blocs qui peuvent s’effondrer à tout moment, cette section exige une vigilance extrême. La glace est en mouvement constant, ce qui oblige à progresser rapidement mais prudemment. La traverser, c’est accepter une part d’incertitude et avancer avec humilité, à en croire le chef de famille. 

 

Gravir l’Everest reste un défi d’exception, un combat quotidien contre les éléments et contre soi-même, d’après toujours les alpinistes. « L’Everest, c'est bien plus que ce que j'avais imaginé. Chaque étape me fait douter, me pousse à me demander si j'y arriverai vraiment. La concentration et l'énergie nécessaires semblent parfois au-delà de mes forces. Mais c'est justement ce défi, presque irréalisable, qui me pousse à me dépasser. Et au fond, ma véritable motivation, c’est de partager cette aventure avec mon père et mon frère. Peut-être que je n'y arriverai pas, mais c'est ce doute, et eux à mes côtés, qui me poussent à continuer, encore et encore », confie Raïs Bouka.

Cette expédition au mont Everest engendre de nombreux défis, y compris celui environnemental. Etant donné que cette montagne est considérée comme la plus haute poubelle du monde, les alpinistes font de leur mieux pour éviter les mauvaises pratiques. « Nous ramènerons tout ce que nous avons apporté sur la montagne, y compris les déchets humains. On nous oblige à avoir des "wag bag", des sacs en plastique dans lesquels nous faisons nos toilettes, que nous nouons et gardons avec nous jusqu’à notre descente », confirment-ils. « (...) Il est impensable de laisser des traces derrière nous. "Climbing The Seven Summits" avec qui nous avançons prend cela très à cœur. Tout est soigneusement récupéré et redescendu. Respecter la montagne fait partie intégrante de cette aventure, et nous sommes est fiers de contribuer à préserver ce lieu unique », ajoutent les alpinistes. 

 

L’atteinte du troisième camp est attendue dans les prochains jours. Même si la famille malagasy a déjà pu gravir deux-tiers du trajet, le sommet de l’Everest est encore loin...

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Editorial

  • Re – exploit !
    Re – posons la question « Qui dit que le sport malagasy coule ? ». En dépit de certaines défaillances dans certaines disciplines, la machine est en marche du moins pour le sport – roi. En espace de quelques jours, les Barea’ Madagasikara, l’outsider, réalisent l’impensable, l’inespéré et pour ne pas le dire l’impossible. Ils ont mis à terre deux favorites du CHAN – 2025. Les poulains de Rôrô, Rakotondrabe Romuald, ont réalisé un « exploit inédit », pour certains, une « victoire historique » pour d’autres. Dans tous les cas de figure, il s’agit d’une prouesse rarissime qu’aucune formation nationale de football malagasy n’a pu réaliser jusqu’à ce jour ! Maintenant, on est en droit de … rêver gagner la Coupe du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Un rêve que n’importe quel citoyen amateur encore plus passionné du ballon rond n’osait y croire auparavant

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